Jacques Pelletier est anthropologue culinaire et chef spécialisé en patrimoine gastronomique québécois depuis 13 ans, titulaire d'un doctorat en ethnologie de l'Université Laval. Il dirige actuellement un institut de recherche sur les traditions alimentaires et anime des ateliers de transmission de recettes ancestrales menacées de disparition.
Diplômé en anthropologie culturelle de l'Université Laval avec un doctorat en ethnologie portant sur les systèmes alimentaires traditionnels du Québec rural, Jacques Pelletier a consacré 13 années à documenter, préserver et transmettre le patrimoine culinaire québécois en voie de disparition. Après des études complémentaires en cuisine professionnelle à l'ITHQ pour maîtriser les gestes techniques des recettes ancestrales, il a travaillé 7 ans comme chercheur en patrimoine immatériel pour des organismes de préservation culturelle, réalisant des enquêtes de terrain auprès de détenteurs de savoir-faire ancestraux (boulangers, charcutiers, cuisinières de rang) dans toutes les régions du Québec. Fondateur et directeur d'un institut de recherche sur les traditions alimentaires québécoises, il documente actuellement plus de 300 recettes menacées d'oubli et anime des ateliers de transmission intergénérationnelle où grands-mères et jeunes cuisiniers recréent ensemble les plats du patrimoine. Expert reconnu en cuisine traditionnelle québécoise, en cuisine fusion respectueuse et en identité culturelle alimentaire, Jacques maîtrise l'histoire des recettes (tourtière, ragoût, cipaille, gibelotte), leurs variantes régionales, et les enjeux de leur modernisation sans trahison. Formé aux méthodes d'enquête orale, d'archivage patrimonial et de médiation culturelle, il collabore avec des musées, des festivals et des établissements éducatifs pour faire vivre ce patrimoine vivant. Membre de la Société québécoise d'ethnologie et du réseau Patrimoine culturel immatériel du Québec, il intervient régulièrement dans des débats sur l'appropriation culturelle, l'équilibre entre tradition et innovation, et la légitimité des cuisines métissées. Son enseignement vise à reconnecter les Québécois avec leurs racines culinaires, à transmettre les techniques ancestrales aux nouvelles générations, et à créer des ponts respectueux entre passé et créativité contemporaine.